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Les coûts de l’achat immobilier
Ces frais à régler pour devenir propriétaire
Devenir propriétaire, ce n’est pas seulement acheter un bien. Pour que votre rêve se transforme en réalité, vous devez aussi vous acquitter de frais annexes. Honoraires, taxes,
commissions… Quelles sont vos obligations financières ?
Les frais liés à l’achat
Accéder à la propriété est un travail d’équipe. Dans cette quête, votre premier allié est souvent l’agent immobilier. Prospections, visites, négociation, constitution de dossier… Son
intervention vous permet de dénicher la perle rare et de gagner un temps précieux. Les frais d’agence sont la plupart du temps à la charge du vendeur.
Mais ils peuvent parfois échoir à l’acheteur.
Ils sont compris entre 2 et 10 % de la valeur du bien.
Sans notaire, il n’y a pas de transaction immobilière.
Le jour de la signature, vous réglez les frais d’acquisition. La rémunération de l’officier public, qu’on appelle émoluments, ne constitue que 10 % des frais de notaire. 5 à 10 % sont consacrés aux débours, une enveloppe utilisée pour régler les dépenses engendrées par la rédaction de l’acte de vente (droit de timbre, honoraires du géomètre, consultation du cadastre…).
Le reste, soit plus de 80 % de la somme, est constitué de taxes reversées à l’État. Vous devez honorer :
- la taxe de publicité foncière (TPF) ;
- la contribution de sécurité immobilière (CSI) ;
Dans l’immobilier ancien, les frais d’acquisition représentent 7 à 8 % du prix du bien. Dans le neuf, ils ne sont que de 2 à 3 % grâce à une réduction de la TPF. Les dépenses inhérentes à votre statut de propriétaire. Être propriétaire implique des responsabilités financières inconnues des locataires.
La première ? La taxe foncière. Due à l’automne, elle s’accompagne de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM). Leur taux est fixé par les municipalités et l’assiette de calcul dépend de la valeur cadastrale de l’habitation.
Si vous jetez votre dévolu sur un appartement ou une maison en copropriété, c’est à vous qu’incombent les charges de copropriété.
Tous les trois mois, vous recevez l’appel de fonds destiné à financer l’entretien et l’administration de la résidence.
Le notaire répartit la taxe foncière, la TEOM et les charges de copropriété au prorata temporis : vous payez votre part en fonction de la date à laquelle vous devenez propriétaire.
L’année suivante, vous les supportez en totalité. Lorsque vous faites un investissement locatif, vous pouvez récupérer auprès de l’occupant certaines dépenses, comme la TEOM ou l’entretien des parties communes.
Le vrai coût du crédit
Qui dit crédit immobilier dit frais bancaires. En plus des intérêts du crédit et de l’assurance emprunteur, prélevés mensuellement, les banques facturent des frais de dossier. Ils sont appliqués uniquement si votre demande de crédit est acceptée. Ils s’élèvent à 1 % maximum du montant emprunté et sont plafonnés. Si vous vous sentez en position de force, n’hésitez pas à les négocier.
Pour assurer votre dette, les établissements bancaires réclament une garantie de prêt immobilier.
Il peut s’agir d’une hypothèque, d’une inscription en privilège de prêteurs de deniers (IPPD) ou d’un cautionnement. La mise en place de ce mécanisme engendre des frais.
Ils varient en fonction de la solution et de la somme empruntée.
Enfin, si vous avez mandaté un courtier pour appuyer votre dossier et obtenir la meilleure offre de prêt, vous allez devoir passer à la caisse.
Leurs services coûtent entre 0,75 et 3 % du contrat négocié.
Le prix de l’emménagement
Ce qui vous a séduit dans votre futur appartement, c’est son balcon et son emplacement, pas la déco de l’ancien propriétaire !
Pour remettre les lieux à votre goût, il va vous falloir un peu
de temps et de l’argent. Si vous souhaitez vous épargner les travaux et les mauvaises
surprises, pourquoi ne pas acheter dans le neuf ?
Du parquet à la peinture en passant par les cloisons et la cuisine, vous décidez de l’agencement et des finitions.
Selon vos préférences et de votre budget, vous convenez avec le promoteur du revêtement des sols, de la couleur des
murs et de la taille des placards.
Et ça ne se limites pas aux finitions, avec les TMA (Travaux modificatifs acquéreurs) vous pouvez même modifier des éléments du plan, les ouvriers supervisés par le constructeur et vous n’avez pas à payer de frais de démolition !
Une fois la paperasse et le chantier terminés, c’est le jour du déménagement. Mais là encore, préparez vous à sortir votre chéquier.
La note dépend des prestations choisies (location de camion, recours à des professionnels, mise à disposition d’un garde-meubles…), de la distance et du nombre de mètres cubes. Pour faire des économies, c’est le moment de faire le tri !